La Mountain Bikers Fondation s’est penchée sur la question. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le VTT qui participe le plus à l’érosion des sentiers.
La Mountain Bikers Fondation est une association qui a pour but de défendre les intérêts des vététistes et de promouvoir la pratique d’un VTT durable et responsable. C’est pour cette raison qu’elle a récemment publié des fiches bibliographiques et d’études à propos de la pratique du vtt et ses conséquences éventuelles sur l’érosion des sentiers.
Dans un premier temps, l’association rappelle que « la fonction première d’un sentier est de canaliser les flux de personnes sur une même ligne. Cela entraîne donc inévitablement, à la fois une compaction du sol et une mobilisation de sédiments. Cependant, l’altération des sols n’est pas liée simplement au passage de ces activités. Il faut aussi prendre en compte d’autres paramètres extérieurs comme la nature du sol et les conditions météorologiques ».
On apprend donc que, sur un sentier, un marcheur exerce une pression de 0,29 kg/cm² contre 0,32 kg/cm² pour un vtt. Il n’y a donc pas de différence significative. En revanche, pour l’équitation, la pression est de 4,380 kg/cm². Par conséquent, ce sont les activités significativement plus lourdes qui érodent le plus les sols.
Si la pratique du VTT n’est pas celle qui abime le plus les sentiers, on vous conseille vivement de respecter ces principes lors de vos sorties : rester sur les sentiers balisés et autorisés à la pratique du VTT, respecter les autres usagers, ne pas jeter de détritus en pleine nature et ne pas déranger la faune.
Retrouvez l’intégralité de la fiche bibliographique et d’étude ici.
Pour en savoir plus sur la Mountain Bikers Fondation.
Remerciements à Cathy de la Mountain Bikers Fondation
Crédit photo : Canyon