La démocratisation des VTT tous suspendus n’a pas rendu les semi-rigides obsolètes. Voici cinq raisons de ne pas céder à la mode du tout suspendu.
Pourquoi choisir un VTT semi-rigide quand un modèle tout suspendu peut vous apporter plus de confort et faire de vous un pilote dans le vent ? Souvent, c’est le type de pratique qui conditionne le choix entre ces deux spécificités techniques. Si le tout suspendu semble être dans l’air du temps, le semi-rigide a encore de solides arguments à faire valoir et ne doit pas être sous-estimé.
Pour les non-avertis, semi-rigide signifie que le vélo est équipé d’une fourche télescopique, mais que le cadre, ne disposant pas d’un amortisseur, est rigide.
La légèreté
Du fait de l’absence de suspension arrière, le cadre d’un vtt semi-rigide est plus léger par rapport à un tout suspendu. À titre d’exemple, chez Cannondale, celui du Scalpel HT ne pèse que 895 grammes alors que sa version Carbon LTD affiche 1 900 grammes sur la balance. Un vélo plus léger offre une plus grande nervosité et donc des accélérations explosives.
L’équipement
À prix égal, un VTT semi-rigide permet d’avoir accès à niveau d’équipement supérieur sur des éléments tels que la fourche, la transmission ou le freinage.
Un entretien facile
Sur un VTT tout suspendu, l’entretien de l’amortisseur arrière est important pour son bon fonctionnement et sa longévité. La plupart des marques d’amortisseur préconisent un entretien complet toutes les 100 heures ou une fois par an. L’entretien des chambres d’air est conseillé toutes les 50 heures. Un VTT semi-rigide = absence d’amortisseur arrière et donc un entretien plus facile et moins onéreux, C.Q.F.D.
La beauté
Un VTT semi-rigide est un vélo simple et donc séduisant. On ne peut rester insensible devant le look minimal d’un Mondraker Podium ou d’un Twostroke de chez BMC.
Le prix
Si vous cherchez un VTT abordable sur le plan financier, le semi-rigide est fait pour vous. C’est aussi le vélo idéal pour les débutants ou les personnes souhaitant rouler occasionnellement ou durant les vacances.
Et les pilotes professionnels que choisissent-ils ?
C’est lors de leurs sessions d’entraînements, les jours précédents la course, que les coureurs choisissent leur type de vélo ainsi que leurs composants. Leur choix s’effectue en fonction de la technicité du tracé et de la difficulté des montées.